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Photo du rédacteurLea labatut

A la découverte du Vietnam

Dernière mise à jour : 16 sept.

Hello les copains !

Après deux mois intenses à Bali, j’ai pu avoir deux semaines de vacances et j'ai décidé de découvrir le Vietnam. Il faut que je vous raconte ça !


J'ai voyagé avec seulement un sac à dos et c'était un défi que j’avais envie de relever depuis longtemps. Je me souviens avoir passé un bon moment à décider quoi prendre ou laisser, sachant que chaque objet devait être indispensable. Fini le superflu, j’ai appris à vivre avec le strict minimum, et ça m’a permis de me concentrer pleinement sur l’essentiel : le voyage, les rencontres, et les expériences.


Mon périple a commencé à Hanoï, une ville qui ne dort jamais. Je me souviens de l’agitation constante dans les ruelles du vieux quartier, où chaque coin de rue semblait avoir une histoire à raconter. Mon premier bol de pho dans un petit restaurant de rue était un moment simple mais tellement symbolique. Ce mélange de bouillon, de nouilles et d’herbes fraîches m’a tout de suite plongé dans la culture locale. C’est fou comme la nourriture peut résumer un endroit ! Ici, chaque repas est une expérience en soi.



Puis nous avons fait la fameuse Ha Giang Loop, et là, les choses sont devenues vraiment sérieuses. Nous avons loué des motos pour explorer cette région montagneuse incroyable, et je dois dire que je n’ai jamais fait un trajet aussi intense de ma vie.

Les routes étaient souvent étroites et sinueuses, et certaines portions étaient si raides que j’avais l’impression que la moto allait glisser à chaque virage. Mais ce n’était rien comparé aux paysages.

À chaque virage, une nouvelle vue à couper le souffle s’offrait à nous : des montagnes vertigineuses, des rizières en terrasses, des villages isolés où le temps semble s’être arrêté.

A plusieurs reprise nous avons croisé des enfants travaillant dans les champs ou alors se balader, nous avons donc compris que la plupart des enfants n'allait pas à l'école.




Après cette épreuve physique, la baie d'Ha Long était une vraie récompense.

Naviguer sur ces eaux émeraude, entouré de formations rocheuses spectaculaires, était presque irréel.

Sur le bateau, j’ai eu la chance de rencontrer un couple de Thaïlandais qui travaillaient dans le tourisme. Ils nous ont raconté des histoires fascinantes sur leur pays, et ils étaient tellement gentils qu’ils nous ont même invité à leur rendre visite un jour en Thaïlande.

C’est dans ces moments-là que je réalise à quel point les rencontres imprévues enrichissent un voyage. Je ne connaissais rien d’eux, et en quelques heures, nous avions tissé des liens qui, je l’espère, dureront.



Puis, nous avons embarqué dans l’un de ces fameux bus de nuit pour nous rendre à Da Nang (17h de trajet). Si vous n’avez jamais pris un bus de nuit au Vietnam, laissez-moi vous dire que c’est toute une aventure !

Le premier choc, c’est l’espace réduit : on se retrouve dans des couchettes si petites qu’il faut presque s’enrouler comme un serpent pour réussir à dormir.

Et puis, il y a les klaxons. Les Vietnamiens klaxonnent sans arrêt, pour tout et n’importe quoi. Entre les passagers qui parlent fort au téléphone et les arrêts imprévus pour charger et décharger des marchandises (parce que oui, ces bus transportent aussi des colis et des denrées), dormir était un défi !

Mais bon, après quelques nuits comme ça, on finit par s’y habituer, et ça fait partie du voyage !



Arrivés à Da Nang, nous avons visité un immense parc qui représentait différents pays du monde, avec ses attractions et ses décors incroyables. Le Golden Bridge, soutenu par deux mains géantes, m’a laissé sans voix. Voir cette structure en vrai, après l’avoir tant vue en photos, c’était un moment marquant.



Et puis, il y a eu Hoi An, cette ville magnifique et colorée, où chaque rue semble être un tableau.

Nous avons logé chez une famille locale adorable, qui nous a prêté des vélos pour découvrir la ville. Pédaler à travers ces ruelles, sous les lanternes qui s’allument au crépuscule, c’était tout simplement magique. Je n’oublierai jamais cette sensation de liberté, de pouvoir explorer à mon rythme, avec le sourire des locaux qui nous saluaient au passage.



L’un des moments les plus drôles du voyage, c’est quand un ami, passionné de foot, a rejoint un groupe de jeunes vietnamiens pour un match improvisé.

Aucun d’eux ne parlait anglais, mais ça n’a pas empêché tout le monde de rigoler et de passer un super moment ensemble. C’est là que j’ai compris que certaines choses, comme le sport, peuvent vraiment dépasser les barrières linguistiques et culturelles.



Enfin, nous avons terminé notre voyage à Ho Chi Minh Ville, une ville immense et pleine de contrastes. Je ne m’attendais pas à ressentir autant d’émotions en visitant les tunnels de Cu Chi.

Voir ces vestiges de la guerre du Vietnam et comprendre les souffrances qu’ont endurées les habitants m’a profondément marqué. C’est une expérience qui te fait réfléchir sur l’histoire et sur les conséquences durables des conflits.


Ce voyage au Vietnam m’a appris tellement de choses : à m’adapter à des conditions inattendues, à apprécier la simplicité, à faire confiance aux rencontres. Voyager avec seulement un sac à dos m’a montré que je n’ai pas besoin de beaucoup pour être heureuse, et que l’essence du voyage réside dans les petites découvertes quotidiennes et les liens que l’on tisse avec les autres.


Je pense souvent à ces moments, et j’espère que cette carte vous donnera envie de partir à l’aventure avec juste l’essentiel.

Qui sait, peut-être que mes prochaines aventures m'emmèneront de nouveau en Asie !



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